Définition du terme « workaholisme »
Le terme « workaholic » signifie littéralement « alcoolique du travail ». Ce mot-valise a été inventé en 1968 par Wayne Oates, un psychologue américain, pour évoquer l’addiction au travail.
Selon l’INRS, le workaholisme (appelé également ergomanie en français) désigne « un investissement excessif d’un sujet dans son travail et une négligence de sa vie extraprofessionnelle ».
Le workaholisme est donc une forme d’addiction comportementale caractérisée par une dépendance au travail qui se traduit par un besoin compulsif et incontrôlable de travailler.
Les symptômes d’une addiction au travail
Pour vous aider à reconnaître une addiction au travail, voici une liste des signes les plus
courants du workaholisme :
• Travailler excessivement : consacrer un grand nombre d’heures au travail, y compris les soirs et les week-ends.
• Avoir des difficultés à se déconnecter du travail : ne pas réussir à se détacher mentalement du travail pendant les moments de détente.
• Éprouver de l’anxiété, du stress et de la culpabilité : avoir fréquemment des sautes d’humeur et culpabiliser de ne pas travailler pendant les moments de repos.
• Rechercher constamment la perfection : viser constamment l’excellence dans l’exécution des tâches professionnelles.
• Prioriser le travail : privilégier le travail au détriment des relations, des loisirs et du bienêtre personnel.
• Rencontrer des difficultés à déléguer : montrer de la réticence à confier des tâches à des collègues.
• Avoir des interactions sociales limitées : rencontrer des difficultés à maintenir des relations sociales harmonieuses en raison d’une focalisation excessive sur la performance professionnelle.
À savoir : La présence occasionnelle de ces signes ne permet pas de conclure qu’une personne est workaholic. C’est seulement lorsque ces signes persistent et entraînent des conséquences néfastes qu’il devient possible de qualifier quelqu’un comme étant workaholic.
Les facteurs de risque favorisant le workaholisme
L’addiction au travail est généralement provoquée par une combinaison de facteurs à la fois personnels et professionnels.
Les facteurs personnels :
• Tendance au perfectionnisme
• Faible estime de soi
• Besoin de reconnaissance sociale
• Appréhension du jugement d’autrui
• Attentes excessives envers soi-même
• Perception de sa profession comme une vocation…
Les facteurs professionnels :
• Environnement de travail compétitif et exigeant
• Management toxique favorisant un sentiment d’urgence
• Encouragement à effectuer des heures supplémentaires
• Culture d’entreprise axée sur l’hyperperformance
• Encouragement à l’hyperconnexion…
Les conséquences du workaholisme
Le workaholisme peut avoir de nombreux effets néfastes sur la santé physique et mentale, les relations sociales ainsi que les capacités professionnelles des personnes touchées par cette dépendance.
Les répercussions possibles sur la vie personnelle :
• Apparition de douleurs musculaires et intestinales
• Perturbation du sommeil
• Gestion difficile du stress et des émotions
• Risque de recourir à des substances psychoactives
• Déséquilibre entre la vie personnelle et professionnelle
• Conflits familiaux et amicaux
• Risque d’isolement social…
Les répercussions possibles sur la vie professionnelle :
• Incapacité à déléguer des tâches
• Difficulté à travailler en équipe
• Tensions et conflits possibles avec les collègues
• Dégradation de la créativité, de l’efficacité, de l’attention et de la capacité à prendre des décisions
• Risque de burnout (épuisement professionnel)…
Pour conclure
L’excès d’investissement dans le travail peut avoir des conséquences néfastes, c’est pourquoi il est important de reconnaître les signes et d’identifier les causes de ce comportement afin de mettre en place des mesures adaptées pour surmonter cette
addiction au travail.
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